27/03/2010



J'en ai rien à foutre qu'on me dise que le Alice au pays des Merveilles est naze. Blabla, pas assez de Tim Burton, blabla a pas respecté l'histoire, blabla le Chat, le Chapelier Fou, le Lapin. Moi j'ai trouvé ça très drôle. Je n'avais pas cherché à me faire d'espoir, ou à prévoir quoique ce soit. C'est joli, c'est plein d'humour, Danny Elfman (allons main dans la main sur le nom, et le lien tu verras) est un deum et les deux reines sont absolument énormes. C'est à croire qu'ils n'arrivent pas à aller voir un film en se dégageant de toutes ces conneries à propos du réalisateur. Le seul truc décevant, c'est que je n'ai pas vu ma petite brune au stande à pop corn, alors que Marie voulait un glace... Voilà, moi aussi j'ai fait ma petite critique, vive le battage médiatique qu'on a bouffé, et maintenant faudra que j'aille attendre derrière le cinéma pour faire les poubelles à deux heures du mat' et choper des affiches. C'est ça d'être sans le sou.

Mon appartement pu l'herbe, les gaufres et la vinasse. On notera le non sens de tout ça, puisque les gaufres devraient se trouver à la fin de la phrase et que c'est moi qui pu la vinasse. Hier soir, j'ai pas cherché à comprendre pourquoi Pauline disait que j'étais folle, avec cet air très sérieux qu'il lui tient tant à coeur, - l'air presque grave comme pour soutenir sa proposition. Les gens avec cet air la me rendent un peu nauséeuse. Certainement parce que je suis totalement déphasée, et que le taux de conneries que je peux débiter en une heure augmente dangereusement ces derniers temps. Louis va mieux, quelques éraflures, tandis que Lucas par au Maroc pendant trois semaines. Ca me rend un peu triste et j'ai plutôt fortement envie de lui exploser sa jolie gueule d'angelot prépubère à cheveux longs.

23/03/2010




Je joue mon rôle à la perfection, en mentant de moins en moins, mais en me taisant de plus en plus. La map monde change et vieillie, je suis la gamine effarouchée, délurée, perdue. Je pars ailleurs à chaque pas, à chaque rue, en espérant ne pas trop me paumer entre l'illusion et la réalité. Le bout de mes doigts froid touche, mes zygomatiques qui se soulèvent, j'enfume tout le monde en racontant ma vie comme un livre que je voudrais écrire. Embourbée dans ma fainéantise, le je m'en foutisse jusqu'au dessus de la gorge, plaqués sur mes idéaux de grandeurs et les envies d'ailleurs. Je voudrais être plusieurs personnes à la fois, mais pas cette putain de lunatique. Et puis j'en ai un peu marre de m'agiter, de gesticuler en attendant.