19/07/2010

nausea

J'avais oublié les mots gratuitement balancés à droite et à gauche, ce que c'était d'être l'hypocrisie transpirante sous les sourires, le décolleté jusqu'aux genoux et la jupe remontée au cou, la bouteille de vinasse bloquée au chaud, sous l'aisselle, et surtout, surtout l'envie constante de dégueuler sur leurs jolies chaussures de marque. Alors quand le petit mec s'est mis à me reprendre sur ma façon de m'habiller, parce que Melun si tu veux c'est Paris et que putain ta province quoi..., j'étais contente d'avoir les gencives jaunies par les joins et l'alcool. J'avais every day will be like a holiday qui tapait sur tous les coins de mon crâne, au carré qu'elle était ma gueule à vingt heure moins cinq, alors j'ai tapé sur l'épaule de F. et je lui ai sorti un truc du genre : mais tes potes, sérieux... Il m'a pas laissé finir, que déjà il riait en disant : mauvais timing, tu vois. Il m'a fallu deux heures pour comprendre de quoi il voulait parler. Ils ne tiennent pas l'alcool.

1 commentaire:

  1. Salutations.
    Je te tenais à te dire que ton site (je suppose que tu n'aimes pas appeler ça blog) est génial, touchant, et tu écris comme une déesse. Ca me plairait de rentrer en contact avec toi, pour un première approche tu peux aller faire un tour sur le mien, de site: http://grosse-tourte.cowblog.fr Ce sont pleins de phrases, à droite à gauche sans sens profond ni rien d'autre, mais c'est mon défouloir... Voila, tu pourras me laisser un commentaire, une adresse, un nom... Marie

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22h22