28/03/2010

Parfois, il m'arrive d'oublier mes pensées morbides. Je suis assise sur une chaise, je regarde le spectacle. Ils ont l'air heureux, à l'unisson, et j'ai très envie de pleurer. Cette fois ci, ça ne vient pas du ventre pourri, mais bien de la gorge, je me sens presque agitée de sanglots avant même d'avoir les larmes qui atteignent mes yeux. C'est un peu gênée que je m'arrête de respirer, pour calmer cette petite pointe de bonheur subtile et vibrante.

Hier soir, si je n'avais pas autant été défoncée sur le canapé de Lucas, j'aurais sauté par la fenêtre de la cuisine. Éclatée aux vents, la pluie dans les cheveux, le froid de la terre sur ma joue. Mon cœur bat trop vite.

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22h22